Cette année, 67 journalistes ont été tués, non pas par accident, mais parce qu’ils exerçaient leur mission : informer. Comment accepter que tant d’hommes et de femmes connaissent un destin aussi tragique ?
Les États et les organisations internationales, pourtant garants du droit, échouent à assurer la sécurité de celles et ceux qui risquent leur vie pour nous permettre de comprendre le monde. La résolution 2222 de l’ONU devrait les protéger ; elle reste trop souvent lettre morte. À cet abandon s’ajoute une autre menace : les campagnes de discrédit. À chaque reporter emprisonné, blessé ou tué, des voix s’élèvent pour dire qu’il aurait « pris trop de risques », qu’il « l’a bien cherché », voire qu’il serait un « traître » ou un « complice ». Cette rhétorique mortifère transforme les journalistes en cibles, nourrit la haine et justifie l’injustifiable.
Cette année, 67 journalistes ont été tués, 503 sont détenus, 135 sont portés disparus et 20 sont retenus en otage. Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement la confiance dans l’information : c’est la vie même de celles et ceux qui garantissent notre droit fondamental à être informés.
RSF se tient aux côtés des reporters menacés. Mais nous ne pouvons agir sans vous. Votre soutien est un acte de courage : il défend celles et ceux à qui l’on vole la vie et la liberté pour avoir voulu nous informer.
Ensemble, refusons que les journalistes deviennent des victimes silencieuses. Ensemble, faisons vivre le droit d’informer !
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Les Reporters du Net – 2025