La dissolution de l’Assemblée Nationale en France le 9 juin 2024 par le Président de la République a été un événement marquant dans le paysage politique français, suscitant une grande surprise et des réactions diverses.
Cette décision, prise par le président Emmanuel Macron, est intervenue dans un contexte de résultats électoraux défavorables pour son parti, notamment après une victoire significative du Rassemblement National aux élections européennes. La dissolution est une procédure constitutionnelle qui permet au président de mettre fin au mandat de l’Assemblée Nationale et de convoquer de nouvelles élections législatives. Historiquement, c’est un outil qui a été utilisé à plusieurs reprises sous la Ve République, souvent dans des moments de crise ou de blocage politique, pour tenter de renouveler la confiance du peuple dans le gouvernement ou de changer la composition de l’Assemblée pour favoriser la mise en œuvre du programme présidentiel.
Dans le cas de la dissolution de 2024, elle a eu lieu dans un climat de tension politique et de débats intenses sur des sujets clés tels que la loi sur l’aide à mourir, qui était en suspens depuis la dissolution. Les partis politiques, apparemment pris au dépourvu par cette décision soudaine, ont dû rapidement organiser des conférences de presse pour présenter et clarifier leurs programmes en vue des élections législatives anticipées. Ces conférences ont révélé des lacunes dans les programmes de certains candidats, mettant en lumière l’absence de propositions complètes et détaillées pour répondre aux préoccupations des citoyens.
La dissolution peut être perçue comme un pari risqué pour le président en exercice, car elle peut soit renforcer sa position et celle de son parti, soit conduire à une perte de majorité et à un changement de gouvernement. Dans le contexte de 2024, les analystes ont décrit la décision de Macron comme un “coup de poker”, une tentative audacieuse de répondre à une situation politique complexe et potentiellement de se “refaire” après un revers électoral. Cependant, cette stratégie n’est pas sans risque, comme l’a montré l’histoire, avec la dissolution de 1997 qui n’a pas tourné en faveur du président Jacques Chirac.
La réaction des citoyens à la dissolution et aux élections législatives qui ont suivi a été un élément clé dans la détermination de l’avenir politique de la France. Les résultats des élections ont eu un impact significatif sur la direction politique du pays, reflétant les sentiments et les préférences des électeurs face aux défis et aux opportunités qui se présentent. La dissolution de l’Assemblée Nationale reste un moment décisif dans la démocratie française, illustrant la dynamique changeante du pouvoir et la volonté du peuple de façonner son avenir politique.
Prochaines Élections législatives : dimanche 30 juin – dimanche 7 juil. 2024
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Pour illustrer cette élection, rencontres avec des candidats dans la Sarthe
Les listes des candidats au premier tour des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 dans chacune des cinq circonscriptions de la Sarthe, sont établies dans l’ordre du tirage au sort effectué à l’issue de la clôture du dépôt des candidatures conformément à l’annexe jointe au présent arrêté.
Le Préfet de la Sarthe Emmanuel Aubry
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Pour la 4e Circonscription de la Sarthe
Didier Barbet – Divers droite
Thierry Nouchy – Lutte ouvrière
Léo Brisars – LR
Sylvie Casenave-Péré – Majorité présidentielle
Jean-Michel Brugade – Sans étiquette
Elise Leboucher – Nouveau Front Populaire (Députée sortante)
Marie-Caroline Le Pen – RN
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Pour la 5ème circonscription de la Sarthe :
Pierre Vaugarny – RN
Christopphe Rouillon – PS Nouveau Front Populaire
Jean-Carles Grelier – Majorité presidentielle (député sortant)
Karine Fouget – Lutte ouvrière
Cécile Bayle de Jessé – Debout la France
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Quelques images des candidat(e) en campagne :
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Cette élection motive la jeunesse, avec la mise en lumière de jeunes partis, comme la candidate Rachel Castin dans la 7ème circonscription dans le Val-de-Marne avec le parti Nouvelle Emergence Patriotique. >> les autres candidats.
Rachel Castin, une française d’origine de la Guyane, se présente sur la scène comme une nouvelle figure en politique. Née à Cayenne Guyane Française, la secrétaire générale du parti Nouvelle Émergence Patriotique et présidente du Regroupement de partis émergents dit (RPE) est candidate aux élections législatives qui , veut accéder à ce poste de député, comme son premier poste électif. Quant à la raison pour laquelle elle veut briguer ce poste, Rachel Castin n’a pas mis les gants pour parler de son objectif premier qui est de sortir « La France des lois drastiques européennes, où l’on ne peut faire entendre la voix du peuple français, la voix du peuple n’est plus écoutée. » dire la vérité aux jeunes du val de marne… Mais surtout les initier en les intégrant dans son futur cabinet rajoute-t’elle comment les accompagner s’ils ne prennent pas part a leur destin?.
« Le programme, du Parti, Nouvelle émergence patriotique -NEP, dont je suis issue consiste à donner au peuple français la possibilité de s’exprimer de nouveau sur l’équité sociale. Nous avons beaucoup de propositions pour l’agriculture et nos agriculteurs qui sont ceux qui nous nourrissent au final. Parallèlement nos éleveurs qui eux, ont été délaissés depuis trop longtemps également mais avant cela dépouillés par les produits bancaires non garantis par la banque centrale européenne » .
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Programme des candidats aux élections législatives – Accueil
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